mardi 6 septembre 2016

Des fausses polémiques pour cacher le pire, mais personne ne réagit

En août, une petite polémique a été orchestrée sur l'émission "La rue des allocs".
On constate en regardant l'émission qu'elle n'est certes pas terrible, mais aurait pu être pire. Par contre, si l'on regarde les commentaires postés sur les vidéos youtube de cette émission, on peut lire des atrocités. De véritables appels au meurtre des chomeurs, sans qu'aucun média ne s'en indigne. Une haine pire qu'envers les migrants.
Autre élément passé presque complètement sous silence : les mensonges réguliers du magazine "Valeurs actuelles" concernant les chomeurs : http://www.liberation.fr/desintox/2016/08/31/rsa-vs-smic-non-on-ne-gagne-pas-autant-sans-travailler-comme-le-pretend-valeurs-actuelles_1475410
De tels mensonges devraient être sanctionnés, et pourtant aucune association n'en fait la demande.

jeudi 16 juin 2016

Nuit debout : des anars fachos instrumentalisés

"«Les veilleurs» chassés par des militants de Nuit debout à Paris" :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/06/09/01016-20160609ARTFIG00112-les-veilleurs-chasses-par-des-militants-de-nuit-debout-a-paris.php

D'autre part, est-ce que ces "militants" ont-ils demandé l'avis des chômeurs ? absolument pas ! ce ne sont que des saletés d'anars fachos (à différentier d'anars tolérants et pacifiques), qui ne veulent qu'imposer leurs idées bien précises. Le semblant de démocratie par-ci par là n'est qu'enfumage ! Il y a peut-être certaines villes où la situation serait un peu meilleure, mais ces mouvements locaux prennent à tort quand même le nom de "nuit debout", ce qui les disqualifie. Et tous les autres mouvements qui soutiennent aveuglément nuit debout sont complices de ces fachos de gauche.

mardi 14 juin 2016

Article intéressant d'Actu-chômage : Le travail mobilise, le chômage indiffère

Le travail mobilise, le chômage indiffère


Nul besoin d’être un observateur avisé pour relever une incohérence stupéfiante de la mouvance militante. Ils sont des centaines de milliers à battre le pavé contre la Loi Travail, à peine quelques milliers contre le chômage.
altLycéens, étudiants, salariés, fonctionnaires… se font entendre ces dernières semaines, tous unis contre la Loi Travail portée par Myriam El Khomri.

Cette «réforme» est au cœur des préoccupations des travailleurs, dit-on, et de ceux qui, dans quelques années, entreront sur le marché.
Ses dispositions motivent une mobilisation assez remarquable par sa persévérance, la répétition et la diversité de ses actions.

Pourtant, le nœud du problème, le facteur déterminant de la dégradation des conditions de vie et ses corollaires (vote protestataire, replis communautaires ou identitaires, délinquance et peut-être même terrorisme…) est le chômage qui touche un nombre croissant de ces mêmes travailleurs et cette jeunesse qui peine à s’insérer.

Alors qu’ils sont des centaines de milliers à défiler dans les rues, à occuper lycées et universités pour dénoncer cette loi, ils ne sont guère nombreux à manifester contre le chômage.

Chaque année depuis plus de 10 ans, les organisations de Chômeurs & Précaires appellent la mouvance militante à soutenir une manifestation nationale à Paris (autour du 5 décembre). Entre Stalingrad et Place Clichy, ce ne sont pas 50.000 ou 100.000 personnes qui défilent, mais moins de 5.000. Et plus le chômage augmente, moins nous sommes nombreux à nous faire voir et entendre.

Quelques rares syndicats (CGT, Solidaires, CNT…) et personnalités (Jean-Luc Mélenchon, Martine Billard… qu’on a parfois vu) se joignent au cortège clairsemé. Les autres (FO, CFDT… ) sont aux abonnés absents tout comme leurs homologues lycéens et estudiantins.

On en déduira alors que la «réforme» qui suscite aujourd’hui manifestations, débats et polémiques depuis son évocation, est une priorité quand le chômage, lui, n’est qu’une variable d’ajustement, statut de second plan qu’on lui concède finalement tant au gouvernement qu’au patronat… et dans les syndicats.

Les mesures envisagées (sur lesquelles nous ne reviendrons pas ici tant elles sont débattues ailleurs) auraient donc un impact plus déterminant dans notre société que l’exclusion professionnelle de millions d’individus, dont le nombre s’accroît au point d’atteindre un record historique. C’est prendre le sujet par le mauvais bout !

Le chômage est réellement au cœur des enjeux sociaux et sociétaux, bien plus que ne l’est telle ou telle mesure visant à flexibiliser un marché marqué par la pénurie d’emplois. Ce n’est donc certainement pas en accordant aux entreprises la latitude de fixer la durée du temps de travail de leurs salariés qu’on embauchera ceux qui en sont exclus. Pas plus qu’en acceptant ce dumping social encouragé par l’Europe qui se traduit par une mise en concurrence exacerbée des travailleurs entre eux.
À quoi bon manifester contre les dispositions de la Loi El Khomri quand la déréglementation généralisée, institutionnalisée à l’échelle européenne, est déjà en œuvre ?

Si les salariés des grandes entreprises (et plus encore les fonctionnaires) ne sont pas encore impactés par un «assouplissement» des règles d’embauche, de temps de travail et de licenciement, des pans entiers de l’économie (construction, BTP, transport routier, agro-alimentaire, agriculture…) fonctionnent déjà sur un modèle bien plus «accommodant» encore, notamment ceux qui font appel aux travailleurs détachés (issus de la Communauté européenne, rémunérés aux conditions françaises – ce qui n’est pas toujours la norme – mais aux obligations sociales de leurs pays d’origine).

Les statistiques de l’Union attestent que le nombre de «détachés» a augmenté de 46% entre 2010 et 2014. Une progression fulgurante ! Après l’Allemagne, la France est le pays qui a le plus recours au détachement de travailleurs.

Cette digression démontre à quel point les enjeux sont ailleurs que dans les seules dispositions de la Loi El Khomri. On a pourtant peu entendu les organisations syndicales, lycéennes et estudiantines s’exprimer sur ce sujet qui pose des problèmes bien plus aigus que la modification de l’encadrement des accords d’entreprises. Et nous nous gardons bien d’aborder un autre facteur de déstabilisation : les répercussions des flux migratoires organisés ou clandestins sur le marché du travail.

En France, comme à l’accoutumée, on s’entredéchire sur des aspects secondaires. Alors que le chômage atteint des sommets, nos dirigeants acceptent et encouragent la concurrence entre travailleurs européens, au détriment de celles et ceux qui, installés ici, cherchent un emploi. Alors que le chômage poursuit sa progression, les syndicats mobilisent massivement leurs troupes pour s’opposer à une «réforme» qui ne changera pas grand-chose, tant les grandes orientations se dessinent ailleurs. Pas au ministère du Travail, pas plus qu’à Matignon ou l’Élysée !

Croire un instant que les conditions de vie des salariés vont s’améliorer quand 6 millions d’actifs pointent chez Pôle Emploi relève de l’aveuglement. Avant de s’opposer à toute réforme acceptable ou contestable, il aurait été indispensable de se mobiliser avec force et conviction contre le chômage.

Les seules à le faire, dans l’indifférence générale, sont quelques organisations de Chômeurs & Précaires désargentées, invisibles et inaudibles, ces mouvements marginalisés (au nombre desquels compte APNÉE/Actuchomage) qui œuvrent au cœur des VRAIS enjeux sociaux.

mercredi 18 mai 2016

Nuit debout : l'un des instruments des riches pour affaiblir toujours + la lutte contre l'exclusion professionnelle

En Mars, nous disions qu'il fallait s'opposer à la loi El Khomri. C'était une opposition basée sur le combat contre la propagande gouvernementale visant à faire croire que la flexibilité permettrait de réduire sensiblement le chômage.
Cependant, nous sommes maintenant confrontés à quelque chose de presque aussi dégoutant : la mobilisation "anarcho-capitaliste" de nuit debout. En effet, ces derniers ne dénoncent pratiquement pas le mensonge étatique sur l'emploi. Ensuite, ils refusent toute augmentation de la flexibilité sur les embauches et les licenciements, ce qui pourtant ne ferait pas mal à l'emploi. Mais pire encore, ils (du moins la plupart d'entre-eux) relaient sans le savoir un nouvel élément néo-libéral : le "pervers" revenu de base. Leur but n'est pas d'assurer à toute la population un minimum de revenu mensuel (sinon tous ces anars défendraient davantage les chômeurs, et notamment les radiés de pôle emploi). Leur but est de vivoter dans un monde capitaliste sans bosser. Peu leur importe si l'idée de plein-emploi est abandonnée, et donc que des millions de chômeurs soient enfermés dans la caste des "nouveaux invalides". La preuve ici : https://questions.nuitdebout.fr/index.php?qa=search&q=emploi
A noter que Fakir, le journal à l'origine de "nuit debout", mets lui aussi en avant cette folie.

Et pendant ce temps, toujours pas un mot sur le pacte de responsabilité.

mardi 12 avril 2016

loi El Khomri : une opposition de gauchistes qui se fichent des chômeurs

Cette loi propose des réformes pas si méchantes que ça en elles-mêmes (https://www.change.org/p/loi-travail-non-merci-myriamelkhomri-loitravailnonmerci), et légèrement positive sur certains points, même s'il est vrai qu'elles ne favoriseront pas réellement les embauches. Mais ses opposants sont eux aussi partiellement irresponsables, car ils se fichent de favoriser les embauches, puisqu'ils n'ont pratiquement aucune contre-proposition à ce sujet.
D'autre part, l'une des annonces de valls du 11 avril, à savoir l'augmentation des places en BTS-IUT sera DÉFAVORABLE à l'emploi : en effet, il y a déjà un peu trop de diplômés de cet échelon (alors qu'il manque des ingénieurs !!!).

Et pendant ce temps, toujours le black-out médiatique et militant concernant les 1 million d'emplois promis par les patrons mais non-crées !!! et le scandale est d'autant + grave que les 41 milliards utilisés par le gouvernement, seront autant (en équivalent) de postes de fonctionnaires supprimés !!!

Edit : parmi les organisations de gauchistes, l'une d'elle osent carrément manipuler les chômeurs ! https://www.ensemble-fdg.org/content/defrendre-les-chomeurs-menteurs
Oui, sans contreparties, la future réforme n'incitera en réalité pas vraiment aux embauches, mais ce que dit ensemble sur les indus et les prud'hommes est du MENSONGE MANIPULATOIRE !
Ces sales gauchistes ne valent guère mieux que les mauvais patrons !

mardi 15 mars 2016

Tract de début Mars 2016 distribué à Dijon

Voici un petit tract que nous avons diffusé à 100 exemplaires aux clients du cinéma "d'art et d'essai" L'Eldorado à Dijon, juste avant la diffusion avec débat du film "Merci patron" (http://www.lescolporteurs.info/agenda/sortir/dijon-cote-d-or/cinema/cine-debats-rencontres/cine-debat-autour-du-film-de-francois-ruffin-merci-patron.html) :



"Des mobilisations contre les licenciements, mais pas de mobilisation contre les non-embauches malgré les 40 milliards versés par le gouvernement ?

Toujours du côté de ces ouvriers, qu’on prétend si innocents. Pourtant, la plupart ne votent même plus à gauche. La plupart haïssent l’idée de solidarité. La plupart sont les premiers à cracher sur les chômeurs plutôt que sur les grands patrons. Certes, les chômeurs font pareil, mais pourquoi sont-ils systématiquement ignorés par les humanistes ? Pourquoi de fausses mobilisations (augmentation des alloc, délire du revenu de base, etc) envers les chômeurs sont-elles montées, alors que les chômeurs veulent D’ABORD du boulot ?

Les chômeurs veulent du travail et le partage du travail. Ils veulent qu’on dénonce le + gros mensonge économique français depuis 30 ans qu’est le pacte de compétitivité (41 milliards pour inciter les patrons à embaucher, qui au final préfèrent s’en mettre encore + dans les poches, et parfois augmenter les salaires). Pour cela, il faut dénoncer l’immense chape de plomb médiatique sur le sujet. Il faut se mobiliser autant contre le pacte de responsabilité que contre le projet de réforme du travail."



Ce tract a été fait à la dernière minute. Comme par hasard, plusieurs personnes nous ont reproché le début, qui est en effet très direct, ce qui "nuirait" au groupe ayant réalisé ce tract. Au final, nous ne regrettons pas seulement, nous sommes CONTENTS d'avoir été direct, car cela démontre par soi-même l'angélisme ouvrier électoraliste qui existe à gauche. Une grosse partie de la gauche lâche et démagogique, qui abandonne souvent les chômeurs parce que ceux-ci sont presque impossibles à mobiliser.
Une gauche majoritairement mensongère, qui pour défendre sa position, sort l'argument faux que "critiquer les ouvriers favoriseraient la division". Ce sont ces faux humanistes-traîtres qui divisent, à prétendre défendre les chômeurs sans jamais parler de leurs vrais problèmes, et à ne jamais confronter les ouvriers à leur propre individualisme.

lundi 15 février 2016

Mise en disponibilité des fonctionnaires : une situation lacunaire dangereuse

Mise en disponibilité des fonctionnaires : une situation lacunaire dangereuse

Cette situation donne rarement droit à des allocations chômage (et donc pas de RSA). Ces fonctionnaires se retrouvent alors sans AUCUN revenu ! cela doit être modifié ! il faut étendre le droit au RSA aux fonctionnaires en disponibilité qui n'ont pas droit aux allocations chômage !