mardi 29 décembre 2015

Chômeurs avec un handicap physique : les exclus du système actuel

En effet : il existe des emplois adaptés pour les handicapés, mais il s'agit surtout d'emplois simples et physiques, adaptés à des handicapés mentaux. Tant mieux si ces derniers ont du travail, mais par contre, il n'y a presque rien pour les chômeurs handicapés physiques (qui sont d'ailleurs assez majoritairement des hommes). Certaines entreprises adaptées ont certes quelques postes administratifs, mais ces dernières les réservent ILLÉGALEMENT à leurs salariés fraîchement accidentés !!!!!!! (et d'ailleurs, il y a le même problème avec les entreprises d'insertion).
Bien sûr la logique serait qu'il se réorientent vers des métiers non-physiques et + intellectuels, mais concrètement, les recrutements faits sur ces métiers (administratif, commercial, etc) sont discriminalement très majoritairement féminins (alors que, nous le rappelons, la majorité des handicapés physiques sont des hommes) ! et tout le monde s'en fiche ! sauf nous. On voit parfois des commentaires raillant gentiment ce phénomène, mais AUCUNE organisation ne se mobilise contre cela. Certes, des organisations féministes font parfois (bien que très rarement) la remarques dans leurs publications, mais à notre connaissance, AUCUNE n'a fait de démarche de sollicitation du problème à d'autres organismes.

Revenu de base : un venin capitaliste TRES DANGEREUX qui a infecté la gauche

Le revenu de base, ou le salaire à vie, est un nouvel élément de l'ultra-libéralisme. Il sert à alimenter les arguments ignobles pour l'abandon de la tentative d'arriver au plein emploi. C'est l'abandon honteux de l'idée de partage du travail. Les arguments des partisans du revenu de base sont pour la plupart MENSONGERS : le revenu de base existe pratiquement déjà (alloc, rsa, etc). Hors contrairement aux mensonges, cela ne libère pas de postes pour les gens qui veulent bosser.

Les personnes qui soutiennent cette imposture sont naïves. Et les membres des organisations qui prétendent défendre les chômeurs et qui relaient cette imposture sont des TRAÎTRES. Des traites, car  la grande majorité des chômeurs ne veulent pas qu'on abandonne la visé du plein emploi.

lundi 28 décembre 2015

Exemple de corruption d'associations

A la fois ultra-caché et en même temps quasi-systématique (donc évidemment également les associations qui prétendent défendre les chômeurs) !

http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20111066

Site officiel, et Suisse, comme si en france la censure était + forte :(

http://reseau-jord.net/laurence-desneaux-agent-des-renseignements-francais-infiltree-dans-la-mouvance-anarcho-terroriste-torr-penn-breizh/

(note pour les paranos qui fantasment à imaginer que nous serions un groupe d'extrême-droite : nous avons indiqué ce deuxième lien car c'est le seul autre que nous avons obtenu suite à une recherche rapide sur google. Nous placerions volontiers d'autres liens à la place, alors si vous en avez, merci de nous les communiquer).

Notre interrogation étant : pourquoi ces pages ne sont-elles pas (illégalement) censurées par les autorités ? une fuite qui ne les inquiète pas, tellement la population est zombifiée ?

Précision : la surveillance étatique de groupuscules "violents" est légale et normale, mais cette surveillance est aussi copieusement utilisée illégalement pour surveiller des groupes non-violents mais potentiellement très dangereux politiquement, comme nous le sommes.

Edit 2 jours + tard : nous avions posté un commentaire sur la page du 2 ème article (chose impossible avec le premier), afin de remercier pour cette information, et insister sur la gravité. Celui-ci a été supprimé, donc il devait déranger, mais pourquoi ?

Le scandale caché de listes noires de chômeurs au royaume-uni (et partout ailleurs)



vendredi 16 octobre 2015

Mensonges sur les métiers en tension

Les médias dominants et pôle emploi vous mentent à propos des métiers en tension ! Ils font croire à la population que trop peu de chômeurs accepteraient de s'orienter vers les métiers en tension, alors que c'est faux ! Une personne de notre collectif a passé et réussi des tests pôle emploi pour le métier de serveur, mais n'a pas été choisit pour une formation prévue par pôle emploi après ces tests ! en effet, après ces tests, est organisé un entretien individuel avec 2-3 professionnels du métier, à qui pôle emploi demande leur avis. Suite à cet entretien, notre membre a reçu un courrier lui disant qu'il n'était pas retenu pour la formation ! 

Ce même membre souhaitait par le passé devenir ingénieur, mais n'a pas réussi à obtenir son BTS à cause d'un niveau en mathématique médiocre. Pourtant, le fait d'être bon en mathématique n'est absolument pas une condition indispensable pour être ingénieur. Etre bon en mathématique ne permet que d'être un ingénieur doué. Les personnes moins bonnes en mathématique peuvent très bien être ingénieur, mais seront moins rapides et moins douées.
Les situations où il est vraiment indispensable d'avoir les meilleures sont restreintes : elles sont dans la recherche et dans la médecine élevée (médecins, chirurgiens). Pour autant, on continue à exercer une forte sélection aux entrées en formations d'ingénieurs et de médecins. On manque de médecins et d'ingénieurs ? logique, puisqu'on en forme pas assez ! là ce sont bien des métiers en tension, mais du fait de la VOLONTÉ du système actuel !

Un autre membre de notre collectif connait un jeune de 20 ans voulant s'inscrire à un bac professionnel "bâtiment", mais se voit refuser pour la deuxième année son inscription ! alors rien d'étonnant à ce que les nouveaux bâtiments soient parfois bâclés, et que les délais d'interventions soient longs !

Autre exemple : la police et l'armée, qui commet d'innombrables cas de DISCRIMINATION envers les handicapés pour les postes administratifs. Egalement discrimination sur l'âge.

Tout le monde est au courant de ces problèmes de formations et de sélections abusives, et rien ne change. Mais le pire, c'est que les élites actuelles font croire aux gens que ce serait de la faute des chômeurs !

Rajout quelques jours + tard : "Xavier Bertrand recycle à l'échelle régionale le mythe des offres d'emploi non pourvues" :

http://www.liberation.fr/desintox/2015/10/27/chomage-xavier-bertrand-recycle-a-l-echelle-regionale-le-mythe-des-offres-d-emploi-non-pourvues_1409239

lundi 31 août 2015

Appel à organiser une défense politique des chômeurs - a signer avec un pseudo

Cet appel, que nous soutenons, a été initié par des personnes proches du site "Actu-Chomage" :

"En perspective des prochaines échéances électorales régionales, présidentielles et législatives, nous devons nous inviter dans le débat. Au préalable, notre démarche consistera à rencontrer les formations politiques pour exiger la reconnaissance de notre Droit à être équitablement représentés.
Notre première revendication vise à placer sur les listes électorales, en position éligible, des candidats touchés par la Précarité et le Chômage."

-->> Les candidats qui seront mis en avant seront corrompus. Il faudra le dénoncer.

"Si nous ne sommes pas entendus, nous pourrions créer des listes citoyennes de Chômeurs et Précaires (aux élections régionales) et, plus tard, nous inviter dans des Primaires (aux élections Présidentielles) si les modalités d’organisation nous en donnent l’opportunité."

-->> Ces listes citoyennes subiront évidemment des tentatives d'infection par des agents du système. Il faudra empêcher cela en adoptant une charte stricte.

Pétition à signer ici : https://www.change.org/p/l-ensemble-des-partis-syndicats-organismes-repr%C3%A9sentatifs-ch%C3%B4meurs-pr%C3%A9caires-et-travailleurs-pauvres-doivent-%C3%AAtre-repr%C3%A9sent%C3%A9s-partout-o%C3%B9-se-joue-leur-sort-7691cf2a-b4af-42e0-b95e-6c690852170d

vendredi 28 août 2015

"Territoires zéro chômage de longue durée" : tromperie et probable régression !

https://www.atd-quartmonde.fr/unemploiundroit/

Autant il est en effet possible de créer beaucoup d'emplois utiles non-pourvus, autant prétendre qu'il est possible de financer des emplois à temps complet pour TOUS les chômeurs de longue durée avec les aides sociales économisées est mensonger ! un mensonge construit sur un autre mensonge, celui qui prétend que les chômeurs touchent des aides sociales énormes !
Les menteurs d'adt quart-monde prétendent qu'un chômeur de longue durée coûterait au total 15000 (d'autres personnes parlent de 17000) euros par an : mensonge ! ces derniers (hormis ceux ayant une grosse ARE) ne touchent pas + de 700 euros par mois (500 de rsa + 200 d'aide au logement), donc max 8500 euros par an, et beaucoup touchent moins ! Les menteurs prétendent que les 6500 euros et + restant sont le coût d'autres charges sociales et médicales, ce qui est là aussi faux car complètement exagéré ! et en plus, certains proposent de financer le manque de financement par la richesse produite par ces entreprises. Or si elles produisent de la richesse, cela veut dire qu'elles vendent un service ou un objet, donc l'argent qu'elles récolteront par leurs ventes sera de l'argent en moins pour d'autres entreprises, qui seront en difficultés financières !
Et enfin, le coût d'un cdi annuel est de 19000 euros par an (http://www.expert-comptable-tpe.fr/posts/view/cout-reel-travail-employe-smic-declare-en-france-), donc même 15000 euros ne suffisent pas !

EN L'ETAT ACTUEL, ce projet est à la fois un mensonge et une probable régression ! s'il était appliqué, les caisses des aides sociales seraient presque complètement siphonnées pour financer quelques dizaines de milliers d'emplois. Comment seront financées les aides sociales des centaines de milliers de chômeurs de longue durée qui n'auront pas eu la chance d'être parmi les meilleurs ? l’État dira peut-être que pour maintenir les aides sociales, il faudra les réduire drastiquement ! on peut supposer une suppression des aides aux logement pour les personnes qui n'ont pas d'enfants ! résultat, des centaines de milliers de pauvres vivront avec peut-être 100 euros de moins par mois ! et les chômeurs de longue durée restants seront encore + exclus qu'avant ! UNE SOLUTION à ce dernier point serait l'emploi de LISTES D'ATTENTES, que l'on retrouve dans plein de dispositif, mais comme par hasard pas dans l'emploi ! logique, le système actuel doit conserver l'énorme pression que constitue la PEUR DU CHOMAGE !

Prendre aux pauvres pour permettre à d'autres pauvres de travailler est immonde, et l'est d'autant plus quand on sait les cadeaux fiscaux conséquents données aux patrons sous prétexte de favoriser l'emploi, alors que la plupart des patrons n'embauchent absolument pas + !!!!!!! sauf peut-être indirectement, par leurs achats de belles bagnoles et de bateaux !

+ immonde encore, la légère baisse du chômage rendra populaires les acteurs de cette escroquerie cachée !

Mais non, ce n'est pas fini ! il y a encore + immonde ! les TRAÎTRES ! les associations et partis corrompues qui prétendent défendre les chômeurs, mais qui ferment complètement leurs gueules sur ce genre de projets très politiques et dangereux !

dimanche 23 août 2015

Pole Emploi : un organisme à réformer de A à Z

La gestion des chômeurs doit se faire une base de respect de ces derniers : il s'agit d'avouer clairement le manque d'emploi, et de s'y adapter en partageant le travail.
Actuellement, Pôle Emploi ne sert en réalité qu'à fournir aux patrons les meilleurs éléments parmi un "vivier" de semi-esclaves.
Le principe "d'accompagnement" a été mis en place pour détourner les vrais responsabilités sur les chômeurs au lieu de l'Etat et des patrons.
Par contre, le principe de "Suivi" vaut toujours, d'abord pour assurer une subsistance financière aux chômeurs, ensuite pour leur proposer des formations ou quelques aides pour favoriser leur employabilité, et dans l'idéal, accorder aux chômeurs de longue durée un emploi via des listes d'attente. En cas de refus de ces actions, il semblerait logique de vouloir appliquer une sanction, mais celle-ci ne doit évidemment pas mettre en péril la personne, ce qui est pourtant aujourd'hui le cas.
Les comités de liaisons actuels sont une totale parodie de démocratie, mais le concept reste intéressant, à condition que les organisations censées représenter les chômeurs soient vraiment de leur côté. De plus, en cas de dysfonction de pole emploi, il faudrait par exemple donner un pouvoir de dénonciation auprès du ministère de l'emploi, justifié par des preuves.
Dans l'idéal, le fonctionnement des organisations devant défendre les chômeurs pourrait être assuré par un financement par Pôle Emploi. Mais un financement aussi direct peut être douteux, donc reste en débat.
Bref, voilà des propositions qui peuvent être améliorées, du moment que les chômeurs soient VRAIMENT défendus, du moment que pole emploi soit vraiment au service des demandeurs d'emploi.

vendredi 14 août 2015

En Espagne, une ville organise un partage totalement égalitaire de quelques emplois avec tous ses chomeurs

"Depuis, les chômeurs du village, inscrits sur une liste d'attente, accèdent à tour de rôle à ces emplois de jardinier ou encore d'agent de nettoyage, pour des contrats d'un mois, à temps partiel."

Extrait de cet article : http://www.lesechos.fr/30/04/2014/LesEchos/21679-031-ECH_la-chute-de-l-immobilier-oblige-a-des-reconversions.htm

mardi 7 juillet 2015

Le droit à l'emploi

http://www.metiseurope.eu/handicap-vers-un-droit-commun-de-l-emploi_fr_70_art_30083.html

http://blogs.lexpress.fr/courbe-du-chomage/2015/02/25/jean-claude-et-son-combat-pour-le-droit-a-lemploi/
Son blog : http://jcbouthemy.blogspot.fr/
J'avais d'ailleurs contacté Jean-Claude pour tenter de le soutenir, mais il avait refusé mon aide, et manifestement n'importe quelle autre aide :(

Vous noterez que cependant, le problème est pris un peu à l'envers : vouloir faire appliquer un droit qui fait peur, alors qu'attaquer le problème en présentant des solutions concrètes de meilleures répartition du travail facilement réalisables, serait bien + positif.

samedi 4 juillet 2015

Attention aux impostures

L'expression VRAIE défense des chômeurs sous-entend qu'il existe de FAUSSES défenses des chômeurs.

Beaucoup d'organisations (associations, partis politiques) qui se disent humanistes prétendent défendre les chômeurs. Hors ce n'est pas complètement le cas. En effet, ces organisations ne parlent en réalité jamais des problèmes les plus graves des chômeurs, à savoir la privation d'allocations, et surtout, l'absence de dispositifs intelligents et efficaces pour limiter la durée de privation d'emploi des chômeurs de longue durée.
Ces organisations-impostures sont d'autant plus coupables nous concernant quand il s'agit d'associations dont le sujet vise spécifiquement les chômeurs.

La plupart parlent certes des radiations de pôle emploi, mais ne disent jamais les conséquences gravissimes de ces radiations, à savoir la privation de revenu de subsistance.

Quant aux chômeurs de longue durée, elles abordent très vaguement le thème, sans jamais proposer de solutions. Certaines proposent des dispositifs, mais ces derniers sont imparfaits, ne garantissant pas que la totalité des chômeurs de longue durée en bénéficieront.

Certaines associations locales ont même étés crées pour empêcher une défense efficace des chômeurs. Elles font croire qu'elles sont ouvertes à la réflexion et la revendication, mais quant il s'agit de passer à l'acte, rien n'est fait.
Les commanditaires de ces associations font en sorte que la majorité des membres ne soient pas revendicatifs. Pour cela, ils envoient des personnes dont la mission est d'intégrer la direction de l'association, afin de pouvoir maintenir l'association dans une position non-revendicative. Et quand un membre de cette association devient trop revendicatif, les "agents anti-revendications" ont pour ordre d'employer des méthodes illégales diverses, souvent par diffamations de la personne visée, et manipulations des autres membres, afin de faire partir/exclure le membre revendicatif.

Bine sûr, les "impostures" sont partout, pas seulement sur le chômage, mais sur tous les thèmes qui concernent les individus : santé, consommation, droit du travail, etc, et sont plus nombreuses que l'on peut croire quand on n'a pas ou peu émis de doutes sur l'attitude des organisations défendant des idées et des groupes d'individus.

Exemples de droits bafoués et non-défendu par les organisations censées le faire

Un de nos membres cumule discrimination au sexe pour l'obtention d'un diplôme, défaut de réponse de l'AFPA concernant sa demande de repasser son examen, discrimination vis à vis de son droit à travailler dans une entreprise d'insertion, et mépris de la part des organisations censées le défendre.
Un autre membre subi le silence d'un de ses ex-employeurs, à qui il a demandé avec insistance des copies de documents, et depuis 1 an, subi les méandres administratives des procédures actuelles censées faire respecter les droits des salariés.

Exemple d'exclusion volontaire des moins bons demandeurs d'emploi

Copie d'un article de TSA Hebdo, "Les Plie empêtrés dans des contradictions" :

"Les Plie empêtrés dans des contradictions

Une chercheuse vient de remettre une enquête qui pointe les difficultés qu'ont les Plie (plan locaux d'insertion pour l'emploi) à allier vocation initiale et objectifs individuels à remplir. Les premiers pénalisés par les contraintes des acteurs de ces plans sont les demandeurs d'emploi les plus en difficulté. Un dilemme difficile à résoudre.
Le CEE (Centre d'études de l'emploi) vient de publier une enquête menée par l'une de ses chercheuses, Gwenaëlle Perrier.  Celle-ci a mené, entre 2005 et 2009, un travail de terrain précis, aux conclusions pour le moins révélatrices.
Créés en 1993, les Plie (au nombre de 190) sont considérés comme des dispositifs "d'accompagnement renforcé", s'adressant aux chômeurs exclus durablement du marché du travail.
Telle est donc leur vocation première. Mais leurs financeurs (État, collectivités territoriales, Opca, Fonds social européen), leur ont fixé des objectifs précis en termes de nombre de retours à l'emploi des demandeurs.

Les acteurs confrontés à un dilemme

De plus, ces objectifs sont déclinés "au niveau de chaque référent"" par les responsables des dispositifs. Bien évidemment, qui dit "objectifs" dit "résultats". Or, "les acteurs se trouvent confrontés à un dilemme", souligne l'étude.
En effet, il faut, tout à la fois "aider accompagner les personnes le plus en difficulté et les plus éloignées de l'emploi"  et gérer "la contrainte des résultats, qui les incite à ne prendre en charge que les publics ayant des chances de réinsertions suffisantes". 
Une double injonction compliquée, d'autant plus que l'objectif principal du Plie, défini dans le protocole d'accord, est
d'amener en "sortie positive" une partie des demandeurs d'emploi.
Qu'est-ce qu'une "sortie positive" ? L'accès à un emploi dit "durable" (tout contrat de travail de plus de six mois) ou à une formation qualifiante, ou une création d'entreprise.

Un dispositif décliné de façon individuelle

Les signataires du protocole ont fixé comme "sorties positives" d'atteindre un pourcentage de 40 à 50 % de bénéficiaires du dispositif.  De plus, celui-ci se décline de manière individuelle. Ainsi, chaque référent a un "portefeuille", c'est-à-dire qu'il est chargé d'un certain nombre de demandeurs d'emploi, avec un objectif annuel de sorties positives. 
Cette déclinaison individuelle est une particularité des Plie.  Mais le fait de fixer des résultats chiffrés est en lien avec le mode de financement du dispositif. En effet, le cofinancement par le FSE (Fonds social européen) implique des contrôles financiers, ainsi que "la possibilité d'un remboursement d'une part des fonds communautaires en cas d'usage non conforme à la réglementation des FSE".
On imagine la pression des référents dans ce contexte de financements axés sur la performance.
Et, pour maintenir le cap, les acteurs des Plie sont confrontés à des objectifs pleins de contradictions. Remplir les conditions de sorties positives tout en gardant à l'esprit la spécificité du public dont ils ont la charge.
Plusieurs des personnes interviewées pour l'enquête reconnaissent la difficulté d'atteindre l'objectif : "Ce sont des personnes qui n'ont pas travaillé pendant au minimum un an (...) ou dans des emplois qui sont en voie de disparition. Il faut alors retravailler le projet, c'est difficile".

Une pression importante sur les référents

Surtout que, au vu de cette enquête, les membres de la direction des Plie admettent exercer une pression importante sur les référents.
La solution ? Sélectionner les demandeurs, cibler davantage « les publics les plus employables », comme le reconnaissent certains des référents « afin de maximiser leur chance d'atteindre leur objectif de sorties positives ». 
L'auteur de l'enquête constate d'ailleurs que cette pression peut amener « à opérer un tri au détriment de certaines catégories de demandeurs d'emploi ».  La vocation du Plie serait alors de plus en plus floue.
D'autant plus que, selon Gwenaëlle Perrier, « la circulaire instituant les Plie ne fournit pas de critères précis pour délimiter le public éligible ».  Ce sont souvent les conseillers à l'emploi de la mission locale ou de Pôle emploi qui orientent les demandeurs vers la structure.
Mais les chiffres priment, semble-t-il, comme le confirme une référente interviewée : « Le texte initial dit que le dispositif concerne les personnes les plus en difficulté. Or, on est limité dans le temps, censé avoir des résultats. (…) Au fil du temps, le dispositif est détourné, à cause de cette double obligation ». 
Une tentation de sélectionner les « meilleurs » a d'ailleurs été admise de manière implicite lors d'un séminaire. Mais, comme le souligne le rapport d'activité d'un Plie : « si le Plie choisit parmi le public en voie d'exclusion celui qui a le moins de problématiques, alors qui s'occupera des autres ? » Oui, qui ?"

(source : http://www.tsa-quotidien.fr/action-sociale/insertion/a-175401/les-plie-empetres-dans-des-contradictions.html)

Mais hélas ce n'est pas le plus grave. Le plus grave, c'est qu'AUCUNE organisation autre que notre collectif ne dénonce officiellement ce problème ! et seules une poignée d'organisations ont ponctuellement relayé cet article.

Premier tract du collectif

LA VÉRITÉ SUR LES CHÔMEURS

Les chômeurs sont les éternels bouc-émissaires de notre société. Le gouvernement actuel a mis en place de conséquentes aides aux entreprises sans exiger la moindre contrepartie légale en termes d’embauches. Résultat, les entreprises n’embauchent pas plus, mais augmentent leurs bénéfices. Le chômage ne baissant pas, quelle solution restait-il au gouvernement pour faire baisser le nombre d’inscrits à pole emploi ? Augmenter le nombre de radiations abusives ! Plusieurs forums sur internet permettent de voir que les cas de radiations abusives ne sont pas rares.
De plus, les radiations de pôle emploi sont gravement disproportionnées : priver de revenu de subsistance une personne revient à commettre une mise en danger de la vie d’autrui. Une petite amende suffirait.
D’autre part, de fausses informations, volontairement publiées afin de nuire aux chômeurs, circulent sur les réseaux sociaux quant aux aides sociales. Pour information, quand un demandeur d’emploi touchant le rsa retrouve du travail, il a le droit de continuer à toucher une partie de son rsa pendant quelques mois. Donc la vérité est que dans la plupart des cas, travailler reste + avantageux.
En attendant une politique économique qui augmentera sensiblement le nombre d’emplois pérennes, on peut immédiatement limiter la durée du chômage de longue durée, en partageant le travail de l’économie sociale et solidaire avec la totalité des demandeurs d’emploi de longue durée, via des listes d’attente de chômeurs. Ce dispositif existe légalement déjà, mais n’est concrètement pas appliqué.

Rejoignez le Collectif pour une VRAIE défense des chômeurs :

vraiedefensedeschomeurs@gmail.com

http://vraiedefensedeschomeurs.blogspot.fr/

mercredi 1 juillet 2015

Hypocrisie généralisée quant à la mixité des sexes dans l'emploi

La préfecture de Côte d'or réalise en ce moment les recrutements pour 5 postes d'adjoints administratifs. En consultant les résultats de la première étape (http://www.cote-dor.gouv.fr/recrutement-sans-concours-d-adjoints-a6083.html), qui est une sélection sur "dossier", on constate que sur les 59 personnes qui seront auditionnées, il n'y a que 5 hommes ! Oui, il y a beaucoup + de femmes que d'hommes qui s'orientent sur des postes administratifs, mais le problème étant que cette tendance n'évolue pas (voir même empire, notamment dans le secrétariat). Alors que plusieurs structures existent et obtiennent des résultats quant à la féminisation de nombreux métiers, à notre connaissance, rien n'est fait pour masculiniser les métiers traditionnellement féminins.

D'autre part, de régulières annonces discriminatoires envers les hommes paraissent (annonces de "vendeuses, ou exclusion cachée des hommes lors de la sélection finale sur certains métiers (accueil, vente, etc)), mais aucune structure ne dénonce cela. Pire encore, un membre de notre collectif ayant sollicité 2 fois une structure locale censée combattre les discriminations, a reçu un discours malhonnête disant "d'essayer de postuler quand même", alors que l'annonce était clairement discriminatoire, et la deuxième fois, a reçu un discours décourageant et fataliste .

De toute façon, ce problème n'est pas que dans l'emploi. La lutte contre les discriminations touchant les hommes n'est clairement pas "politiquement correcte", au niveau national comme en Côte d'Or.
Prétendre se soucier de la mixité, alors qu'on se fiche de la moitié masculine de la population, est de l'hypocrisie.

vendredi 26 juin 2015

Information sur ce blog

Bonjour, ce blog sera alimenté de temps en temps par des articles, dont le contenu sera soumis à l'approbation des membres du collectif.
Pour être informé de la publication d'un nouvel article, envoyez-vous un email (vraiedefensedeschomeurs arrobase gmail poin com) pour nous dire que vous souhaitez recevoir par email les notifications de nouveaux articles.